Solar Impulse a entamé sa première nuit de vol au-dessus du Pacifique. Vers 12h30 suisses, il se trouvait entre la Corée et le Japon, après avoir parcouru environ 1/6 de son périple entre Nankin, dans l’est de la Chine, et Hawaï, selon le site de l’expédition.
“Les dix prochaines heures seront décisives pour l’ensemble de l’aventure du tour du monde”, a tweeté Bertrand Piccard. “L’avion aura-t-il suffisamment d’énergie pour passer la nuit sur (les réserves de) ses batteries?”, se demandait-il, alors que le site www.solarimpulse.com montrait des images de l’avion devant le coucher de soleil.
La tombée du jour est “une phase cruciale” pour le vol, explique le site de Solar Impulse. A ce moment, les cellules solaires de l’avion cessent de produire de l’électricité pour le vol. L’appareil doit utiliser l’énergie stockée dans ses batteries et utiliser “l’énergie potentielle” liée à l’altitude de l’avion à ce moment de la journée (28’000 pieds – près de 8400 mètres).
Comme un planeur
Partant de cette altitude, l’appareil redescend peu à peu comme un planeur, en utilisant le moins possible ses moteurs, comme l’avait expliqué au début du mois Daniel Ramseier, responsable de l’équipement des pilotes, dans un entretien à l’ats.
L’avion révolutionnaire avait décollé de Nankin dans la nuit de samedi à dimanche pour une étape de 8500 km, la plus périlleuse de son tour du monde. Le Vaudois André Borschberg devra tenir six jours et six nuits d’affilée, seul aux commandes.
sda-ats
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