PEC press release (English, French and Spanish)
Geneva, 2 November 2023 (PEC) The Press Emblem Campaign (PEC) deplores the high number of journalists killed in the conflict between Israel and Hamas, on the occasion of the International Day to End Impunity for Crimes against Journalists. The organisation is calling for independent investigations to shed light on all these war crimes and for the UN to set up a commission of enquiry.
In October, 36 journalists were killed, 33 of them in connection with the conflict between Israel and Hamas (28 Palestinians in Gaza, 4 Israelis and 1 in Lebanon). “These are clearly war crimes and an unprecedented slaughter of the media due to the fact that hostilities are taking place in a densely populated area”, said PEC President Blaise Lempen.
“We deeply deplore all the civilian victims, those deliberately and systematically murdered by Hamas, as well as the Palestinian victims subjected to Israeli bombardment”, he added.
According to the PEC’s findings, although Israel warned the civilian population, including the media, before its bombardments, warning them to leave the intended targets of its fire, the fire was often not precise enough to avoid collateral casualties. Buildings housing media outlets were deliberately targeted, with the aim of silencing the voice of the Palestinian media.
“Hamas’s crimes are unjustifiable, but Israel’s response is disproportionate”, said Blaise Lempen.
Under international humanitarian law, all parties must distinguish between combatants and civilians at all times. Civilians and civilian objects must never be the target of an attack.
Protection measures for journalists were clearly insufficient to guarantee impartial information on the ground. Foreign media access has been blocked by Israel to the detriment of the right to information.
Call for a commission of enquiry
The PEC calls on the belligerents to show the utmost restraint in the continuation of operations. Duly accredited and identified journalists must be able to do their work without hindrance or danger.
There must be no impunity. It is essential that independent investigations take place in order to shed light on these crimes. Their exact circumstances must be clarified by the relevant UN bodies and those responsible must be held to account. The PEC calls on the Human Rights Council to create a commission of enquiry to elucidate the crimes of all the belligerents in the war that began on 7 October.
The sources are the Palestinian and Israeli media and Palestinian NGOs, including the Palestinian Journalists’ Union. For more details on the victims, see the CPJ website: https://cpj.org/2023/10/journalist-casualties-in-the-israel-gaza-conflict/
Since the beginning of 2023, a total of 74 journalists worldwide have been killed in attacks, bombings or targeted assassinations, according to PEC statistics.
The International Day to End Impunity for Crimes against Journalists is held every year on 2 November. It was established in 2013 by the UN General Assembly in memory of two French journalists, Ghislaine Dupont and Claude Verlon, who were murdered on 2 November 2013 in Mali.
For more information: www.pressemblem.ch
Journée internationale pour mettre fin à l’impunité
Gaza : nombre record de journalistes tués en octobre – appel à une commission d’enquête
Genève, 2 novembre 2023 (PEC) La Presse Emblème Campagne (PEC) déplore le grand nombre de journalistes victimes du conflit entre Israël et le Hamas, à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. L’organisation demande que des enquêtes indépendantes aient lieu pour faire la lumière sur tous ces crimes de guerre et que l’ONU crée une commission d’enquête.
Au cours du mois d’octobre, 36 journalistes ont été tués, dont 33 liés au conflit entre Israël et le Hamas (28 Palestiniens à Gaza, 4 Israéliens, 1 au Liban). «Il s’agit clairement de crimes de guerre et d’une hécatombe sans précédent parmi les médias due au fait que les hostilités ont lieu dans une zone densément peuplée», a affirmé le président de la PEC Blaise Lempen.
«Nous déplorons vivement toutes les victimes civiles, celles assassinées de manière délibérée et systématique par le Hamas ainsi que les victimes palestiniennes soumises aux bombardements israéliens», a-t-il ajouté.
Selon les constatations faites par la PEC, si Israël a averti la population civile, y compris les médias, avant ses bombardements, en lui enjoignant de quitter les cibles prévues de ses tirs. ceux-ci n’ont souvent pas été assez précis pour éviter des victimes collatérales. Des immeubles abritant des médias ont été délibérément visés, dans le but de faire taire la voix des médias palestiniens.
«Les crimes du Hamas sont injustifiables, mais la riposte d’Israël est disproportionnée», a encore déclaré Blaise Lempen.
Selon le droit international humanitaire, toutes les parties doivent faire la distinction, à tout moment, entre les combattants et les civils. Les civils et les biens de caractère civil ne doivent jamais être la cible d’une attaque.
Les mesures de protection des journalistes ont été clairement insuffisantes pour garantir une information impartiale sur le terrain. L’accès des médias étrangers a été bloqué par Israël au détriment du droit à l’information.
Appel à une commission d’enquête
La PEC appelle les belligérants à faire preuve de la plus grande retenue dans la suite des opérations. Les journalistes dûment accrédités et identifiés doivent pouvoir faire leur travail sans entraves et sans danger.
Il ne doit pas y avoir d’impunité. Il est essentiel que des enquêtes indépendantes aient lieu de manière à faire la lumière sur ces crimes. Leurs circonstances exactes doivent être clarifiées par les organes compétents de l’ONU et les responsables devront rendre des comptes. La PEC appelle le Conseil des droits de l’homme à créer une commission d’enquête pour élucider les crimes de tous les belligérants dans la guerre entamée le 7 octobre.
Les sources sont les médias palestiniens et israéliens et les ONG palestiniennes , dont le syndicat des journalistes palestiniens. Voir pour plus de détails sur les victimes le site du CPJ : https://cpj.org/2023/10/journalist-casualties-in-the-israel-gaza-conflict/
Depuis le début de 2023, dans le monde, un total de 74 journalistes ont été tués dans des attentats, des bombardements ou des assassinats ciblés, selon les statistiques de la PEC.
La Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes a lieu chaque année le 2 novembre . Elle a été créée en 2013 par l’Assemblée générale de l’ONU en mémoire de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 au Mali.
Plus d’infos sur : www.pressemblem.ch
Día Internacional para Poner Fin a la Impunidad
Cifra récord de periodistas asesinados en octubre – Convocatoria de comisión de investigación
Ginebra, 2 de noviembre de 2023 (PEC).- La PEC deplora el gran número de periodistas víctimas del conflicto entre Israel y Hamás, con motivo del Día Mundial para poner fin a la impunidad de los crímenes contra periodistas. La organización pide que se lleven a cabo investigaciones independientes para arrojar luz sobre todos estos crímenes de guerra y que la ONU cree una comisión de investigación.
Durante el mes de octubre, 36 periodistas fueron asesinados, entre ellos 33 vinculados al conflicto entre Israel y Hamás (28 palestinos en Gaza, 4 israelíes, 1 en el Líbano). “Estos son claramente crímenes de guerra y una masacre sin precedentes entre los medios de comunicación debido al hecho de que las hostilidades tienen lugar en una zona densamente poblada”, dijo el presidente de la PEC, Blaise Lempen.
“Deploramos profundamente a todas las víctimas civiles, a los asesinados de manera deliberada y
sistemática por Hamás, así como a las víctimas palestinas sometidas a los bombardeos israelíes”, añadió.
Según las conclusiones de la PEC, Israel advirtió a la población civil, incluidos los medios de
comunicación, antes de sus bombardeos, ordenándolas que abandonaran los objetivos previstos por sus disparos. A menudo, estos no eran lo suficientemente precisos como para evitar víctimas colaterales. Los edificios que albergaban medios de comunicación fueron atacados deliberadamente, con el objetivo de silenciar la voz de los medios palestinos.
“Los crímenes de Hamás son injustificables, pero la respuesta de Israel es desproporcionada”, afirmó Blaise Lempen.
Las medidas para proteger a los periodistas fueron claramente insuficientes para garantizar información imparcial sobre el terreno. Israel ha bloqueado el acceso a los medios de comunicación extranjeros en detrimento del derecho a la información.
La PEC pide a los beligerantes que muestren la mayor moderación en la continuación de las operaciones. Los periodistas debidamente acreditados e identificados deben poder realizar su trabajo sin obstáculos y sin peligro.
Convocatoria de comisión de investigación
No debe haber impunidad. Es esencial que se lleven a cabo investigaciones independientes para arrojar luz sobre estos crímenes. Los órganos pertinentes de la ONU deben aclarar sus circunstancias exactas y los responsables deben rendir cuentas. La PEC pide al Consejo de Derechos Humanos que cree una comisión de investigación para dilucidar los crímenes de todos los beligerantes en la guerra que comenzó el 7 de octubre.
Las fuentes son medios de comunicación palestinos e israelíes y ONG palestinas, incluido el Sindicato de Periodistas Palestinos. Para obtener más detalles sobre las víctimas, consulte el sitio web del CPJ: https://cpj.org/2023/10/journalist-casualties-in-the-israel-gaza-conflict/
Desde principios de 2023, en todo el mundo, un total de 74 periodistas han muerto en ataques,
bombardeos o asesinatos selectivos, según las estadísticas de la PEC.
El 2 de noviembre de cada año se celebra el Día Internacional para Poner Fin a la Impunidad de los
Crímenes contra Periodistas. Fue creado en 2013 por la Asamblea General de la ONU en memoria de dos periodistas franceses, Ghislaine Dupont y Claude Verlon, asesinados el 2 de noviembre de 2013 en Mali.
Más información en: www.pressemblem.ch